Un sentiment conflictuel résonnait dans ma poitrine : je voulais à la fois participer à ce jury, mais en même temps la peur d'être tirée au sort me terrifiait. Je ne me sentais ni la force ni le courage d'assister à un procès. Manque de sommeil peut-être aussi, faiblesse de santé à cause de cette toux qui dure depuis plus d'une semaine maintenant... Bref, je n'ai pas été tirée au sort. Ô Joie Ô Soulagement ! Ô Malheur Ô Déception ! Je sais, il faudra un jour que j'apprenne à savoir ce que je veux. Enfin, je suis tout de même restée toute la matinée et je dois dire que rien que cela m'a rétamé. Je suis revenue vers 14h chez moi et je me suis mise au lit direct ! Ce que je retiens de ce tout petit bout, ce tout début de procès, c'est que c'est lent, long et pénible (je pense et pour l'accusé et pour la victime). Il n'y a pas réellement de dynamique. Par dynamique j'entends réactivité. Chacun pose à tour de rôle ses questions. On est vraiment loin loin loin des films américains (et oui, ils reviennent toujours et encore mais j'en regarde de moins en moins !). Enfin, cette dynamique vient peut-être plus tard mais j'en doute. Pour bien comprendre mon sentiment, les parties en présence ne se répondent pas, il n'y a pas de "J'accuse..." et de "Je me défend". C'est littéralement un débat au cours duquel chacun met en lumière un point de vue différent sur des faits. Et le débat commence par la recherche de la personalité de l'accusé. Je n'ai malheureusmeent pas été plus loin. Mais la deuxième affaire commence mardi et un bon week-end de repos me laisse présager une meilleure forme et disponibilité de l'esprit pour en savoir plus.